Rien n'est jamais acquis.
Rien n’est jamais acquis, et rien ne dure plus que ça.
Par contre, tout semble dû aux puristes qui y croient.
Le temps me passe devant, quand je me tourne vers le passé,
J’ai l’avenir dans le dos, et le futur… Mal placé.
Je poétise de nuit, dès que le jour fuit, là où luit la lune,
Regards sur mes pas, flaque d’eau sale, le bruit de la plume.
Putain de merde, qu’est ce qu’on peut se faire chier !…
En être rendu à mieux se connaître pour apprendre à se méfier…
Duel fratricide, boîte mail vide et jet d’acide.
Des yeux brillent dans l’ombre à la recherche d’accords tacites.
Prédateurs prédicateurs éducateurs édulcorants.
Vrais acteurs médiateurs agitateurs suffocants.
Plus choquant, ça se trouve, mais pas aussi nombreux,
Conteurs qu’on paie content tant nos récits sont creux.
Ça se la raconte, l’histoire en solde de tous comptes,
Les erreurs qu’on répète pour enfin être sûr qu’on se trompe.
Putain de merde, qu’est ce qu’on peut se faire chier !...
J’en ai presque la gerbe, y a trop de Jean Marie Messier…
N’en jetez plus, la coupe est pleine, derrière, les lames s’affûtent,
Allez, remballes ta flûte, changes la en « Golden Parachute ».
Contorsion de réalité, en forme de détournement de fond.
Négociation très qualifiée, concoction de stock option.
La recette est connue, l’efficacité prime,
Pas de siège dévolu si tu ne sais pas rester « Mainstream ».
Le courant est fort, donc ne remontes pas à la source,
Laisses toi porter par le flux, ne contraries pas sa course.
P….. de m…., qu’est ce qu’on peut se faire ch… !...
Et il faudrait que je la ferme, tout ça pour être remercié ?
Trèves de balivernes, prend tes vessies et tes lanternes,
Que tourne la manivelle, les indécis ont le cœur en berne.
( Da Gobleen 07/08/2005)